Les dernières déclarations divulguées par le journaliste Reinaldo Azevedo sur l’affaire de la dénommée “Vaza Jato” (Fuite Exprès) démontrent, de forme cristalline et indéniable que le Ministre de la Justice, Sergio Moro a commis un crime de parjure, à son témoignage devant la CCP du Sénat Fédéral.
Nous rappelons que, en vertu de la question d’ordre posée par le sénateur Humberto Costa, leader du Parti des Travailleurs au Sénat, Sergio Moro a renoncé à cette occasion au droit de se taire et de ne pas s’auto-incriminer. De ce fait, il devra subir les conséquences légales pour avoir menti publiquement au Sénat et à la nation brésilienne.
Les nouvelles informations fournies par Glenn Greenwald, journaliste de solide réputation et notoriété mondiale, lauréat du prix Pulitzer, démontrent que, outre le parjure, Sergio Moro et son équipe de procureurs ont commis des divers interdits en leur obsessive persécution au plus grand leader populaire de notre histoire.
En particulier, les récents dialogues, non démentis pleinement par personne, révèlent, de forme définitive, que Moro agissait en tant que chef de l’équipe de choc, en orientant et conseillant les procureurs, qui sont arrivés au comble de remplacer une procureure dont l’action ne convenait pas au juge, non sans auparavant effacer les dialogues compromettants, car ils connaissaient l’illégalité de leur geste.
En fait, les révélations publiées jusqu’à présent démontrent que, dans les actions menées contre Lula, Moro et ses procureurs ont agi à contraire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, de la Constitution du Brésil et de notre Code du Procès Pénal. Au lieu de chercher la vérité et combattre la corruption, ils ont cherché leur objectif politique et mesquin, et on préféré accuser et condamner, se basant sur des mensonges et des illégalités, corrompant notre démocratie, notre Justice et trahissant la confiance du peuple brésilien.
Pour finir, les leaders du Parti des Travailleurs au Sénat Fédéral et à la Chambre des Députés se joignent à la présidence du PT pour manifester notre plus ample solidarité aux journalistes de The Intercept et d’autres médias qui suivent cette affaire, lesquels, dans l’accomplissement de leurs devoir professionnel dans la plus stricte légalité, se trouvent lâchement menacés par Sergio Moro et par le gouvernement de Bolsonaro.
Brasilia, le 20 juin 2019
Humberto Costa – Leader du Parti des Travailleurs au Sénat
Paulo Pimenta – Leader du Parti des Travailleurs à la Chambre des Députés
Gleise Hoffmann – Présidente du Parti des Travailleurs
Foto: Lula Marques
